S’intéresser à la mission d’une entreprise, c’est s’interroger sur sa finalité !
Si nous sommes tous d’accord sur sa dimension économique et l’obligation de la rendre pérenne, faire en sorte que ses ressources soient au moins égales, si ce n’est supérieures, à ses besoins :nous pouvons nous poser la question de sa croissance et de son impact sur la planète.
En quoi mon activité améliore-t-elle ou détériore-t-elle la vie des hommes sur notre planète ? En quoi participe-t-elle au bien commun ou au mal commun ?
Je suis convaincu que l’un ne va pas sans l’autre ! A vouloir construire le bien commun, on génère nécessairement du mal commun. Tout est une question de proportion.
Mais je suis sûr qu’il n’y a pas d’erreurs si l’ambition est de toujours rechercher à faire pencher la balance vers l’amélioration du lien social, du bien-être et la santé de ses collaborateurs, prendre soin de la planète, favoriser l’inclusion et la justice sociale, repenser la gouvernance et le partage des richesses.
S’interroger sur la finalité d’une entreprise, sa mission, c’est avoir la certitude que l’on peut changer le monde. Mais comme toutes certitudes, il faut garder à l’esprit qu’elles ne sont que provisoires.
Être une entreprise à mission, c’est pour son dirigeant un cheminement, un tâtonnement. C’est l’obligation de réinventer l’entreprise, réfléchir à son futur, être acteur responsable de son présent, de l’avenir de son organisation, de notre devenir.
Le comité de mission est un partenaire de réflexion.