Instaurée par la loi Pacte de 2019, la notion de société à mission vient du concept de « capitalisme responsable ».
En adoptant cette qualité, l’entreprise donne un cadre juridique et une visibilité sur ses engagements extra-financiers, répondant ainsi à la montée en puissance des enjeux socio-environnementaux.
L’entreprise n’est plus dès lors assimilée à un « assemblage d’actifs valorisables dont l’expression se trouve réduite à la maximisation du profit », et retrouve ses « capacités d’innovation » ainsi que « les moyens de redevenir ce qu’elle était autrefois : un agent de civilisation ».
En précisant dans ses statuts sa raison d’être et ses engagements à poursuivre un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux, l’entreprise « donne un cap » à son activité pour devenir « un acteur du changement » et ainsi allier « prospérité et pérennité ».
Avec les sociétés à mission, la loi Pacte institue ainsi l’entreprise comme « un collectif humain qui a vocation à participer à la co-création de son écosystème ».
Résumé de l’article du 24 décembre 2019 – La Tribune